NOTRE AMOUR PERDURE
Sur le miroir sans tain froissé de l’existence
Le plaisir essoufflé s’égare doucement
Sur les chemins pervers où le guette souvent
L’habitude sauvage à l’abri du silence.
Le désir étouffé s’éloigne simplement
Il y perd son attrait, sa saveur d’aventure
A force de séduire, il s’use lentement.
Plus de complicité, beaucoup de conjecture,
L’ivresse n’ayant plus les couleurs de l’envie.
Le regard langoureux, la caresse finie
C’est le sommeil, déjà, qui nous sert de parure.
Et notre amour s’épuise en secret, mais perdure.
jc blondel