LA MALE ERRANCE
Vieux promeneur déçu sur le bord du rivage
Se souvenant un peu des promesses d’antan
Qui se sont envolées par un souffle du vent
Pour aller se lover sur un autre rivage.
Amoureux délaissé, trop seul, dans ce voyage
Qu’il avait coloré d’un rose permanent
Tu vois ton avenir dans un noir innocent
Homme, tu ne crois plus, aux rêves de passage.
Toi, soldat de l’amour as tu donc fait naufrage
Dans le rugissement d’un funeste ouragan
Sauras tu ressaisir ta chance maintenant
Pour de nouveau songer aux superbes mirages.
Vieux promeneur déçu par le marivaudage
Tous tes espoirs secrets sont ruines et pourtant
Tu veux toujours chérir ce corps tel un amant
Pour ranimer le feu qui brûle en son corsage.
Amoureux réveillé retrouve l’avantage
Des ébats merveilleux, des ces baisers brûlants
Découvre désormais tous les enchantements,
La tendresse t’envoie ce fabuleux message.
jc blondel