Nos amis les bêtes
Je voulais vous parler de nos amis les bêtes
Non pas celles dont vous pensez bien sur que non
Mais plutôt de ces paons qui se traînent à la fête
Donnée par tous ces grands dont je tairai le nom.
Voyez vous ces gens là qui pleurent et se lamentent
Parce que leur argent est parti en fumée.
Je vous parle bien sur de nos braves banquiers
Qui ont eu la main lourde sur tous les continents.
Et là que voyons nous, tous ces pauvres banquiers
Qui s’en viennent pleurer vers le gouvernement
Donnez nous s’il vous plait juste un peu d’argent
Que l’on puisse enfin pouvoir nous restaurer.
Et le gouvernement aligne les millions
Puis donne sans compter l’argent de la nation.
Et pendant ce temps là usines et ateliers
Jettent soudain la clef, licencient l’ouvrier.
Ah mais c’est qu’ils sont beaux, ils ne craignent plus rien
Après avoir volé l’argent sans un remord
Tout ça pour s’amuser à jouer aux plus forts
Le résultat est là, il ne reste plus rien.
Les caisses de l’état sont vides, sans problème
Ils vont aller chercher l’argent là ou il est,
Chez les contribuables et faire leurs forfaits
Et piquer le pognon dans tous nos bas de laines.
Le loup 23.10.08