Ce soir le ciel est calme
et repose dans le creux d’une simple paume.
En ce début de nuit striée par les voix
humbles des fins oiseaux,
j’ai étalé un peu de sa tendresse
sur ta peau aimée.
Baume parfumé, l’océan d’ivresse s’est écoulé
des cœurs dans de sinueux ravins.
Les lys se devinent à présent.
Nous sommes l’obscurité de tout
ce que nous avons tu !
Enfance délicatesse, source mère de nos attentions;
nous brûlerions si nous ne vous aimions
si fort…
* alain, 28 septembre 2008 *