L’instant sybarite
Tu caresses mes désirs au gré des flots.
Ton charme me déroute devant l’extase.
Je subis à ravir tes chaudes lèvres.
Tu me désarmes malgré ma passivité.
Ta peau respire le parfum, le désir.
L’envie de t’envahir me comble maintenant.
Je suis ton serviteur léchant tes seins.
Le soleil m’envahit à ma grande surprise.
Le vent balaie mes incertitudes sensuelles.
Le soldat exhibe la justesse de ses propos.
Un terrain merveilleux chatouillant ta soie.
Tu es l’ivresse incontestée, l’enchantement.
Je déchire mes vêtements inutiles avec énergie.
Mon corps frétille, ma peau se réchauffe…
Le sublime s’accentue dans un élan éperdu.
J’aime l’accord pianotant mes ferveurs.
Je défroisse ta robe légère d’un bleu éclatant.
Ta nudité soudaine émerveille mes yeux enchantés.
Mes mains sillonnent tes contours charnels.
Messe divine dans l’euphorie voluptueuse.
Bémol ignoré, la note s’active dans l’expectative.
La complainte heureuse harmonise le décor luxuriant.
Le délice s’abreuve d’un repas jouissif.
L’apothéose s’exprime, sourire assuré.
André, épervier