Je me suis égaré
Je me suis perdu quelque part sous le ciel bleu
L’air y était si frais, si doux tellement pur,
Que je voyais les astres briller de mille feux
Et je pensais à toi dans mes rêves d’azur.
Pégase me guidait vers des lieux ou nul homme
N’a encore pénétré, c’était éblouissant.
J’étais émerveillé j’avais le cœur tremblant
Et toi tu n’étais là qu’une illusion d’automne.
J’ai laissé sur ma route des étoiles filantes
Qui filaient vers la terre, ce petit point brillant.
Guettant sous cette voûte ton cœur que j’aime tant
Mais qui ne venait pas dans cette nuit troublante.
Alors tel un guerrier éperdu, corps et âmes
Je me suis élancé sur la route des cieux.
Là ou même les hommes pensent être des dieux
Et me suis retrouvé dans un monde profane.
Je venais de trouver ce qu’ont cherché naguère
Tout ce que les humains aimeraient découvrir.
Un amour plus puissant qu’aucun homme sur terre
N’avait auparavant jamais pu ressentir.
Puis tu m’es apparue baignée dans la lumière
Que les dieux envoyaient pour te guider vers moi.
Je n’ai eu plus alors qu’à ouvrir les paupières
Et de te voir soudain, tendre les mains vers toi.
Nous étions tous les deux sur cette ile déserte
Ou nul être humain n’a jamais mis les pieds.
Alors les yeux fermés laissant tout de côté
Nous nous sommes aimés sous la voûte céleste.
Le loup 09.10.08