Cri d'alarme

Parfois j'en ai assez
Des bruits de babillage
Bavardages indiscrets
Commérages
Dans les villages

Parfois je n'en peux plus
Des caprices
Des gamins désobéissants
Applaudis par leurs parents
Pas très sages
Dans l'air du temps

Parfois j'en ai ma claque
Des mauvais caractères
Ronchons et de travers
Lunatiques
Un peu partout

Dans le monde
Au travail
A la maison
Parfois j'en ai plein le caisson
Des bruits de tout
J'aimerai être tranquille
Avoir la paix
Sentiment pas facile
Un tantinet ... égoïste
Autant aller vivre sur une île

Ainsi, le monde m'exaspère
Me met en colère
Me donne la nausée
Mais de ce monde-là
Et de tous ces gens-là
Qui se croisent sous mon regard
Qui essaient de faire comme moi
Dans l'imperfection
De l'humanité
De ce monde là, je ne pourrais jamais me passer

C'est grâce à eux
Aux commères,
Aux bambins capricieux
Aux lunatiques de caractère
Que je peux apprendre à aimer
Sans oublier qu'ils sont le reflet
De mon identité

"Il faut de tout pour faire un monde" et sans ses imperfections nous nous ennuierions sans doute beaucoup.

Oui, c'est bien la chute du poème qui va aussi dans ce sens.
Que ferions-nous sans les autres ?
Merci Mother35, et bonne journée