Une fleur sur ton sein
J’ai voulu déposer sur ton sein une fleur
Celles qui ont pour non délicat une « rose »
Mais ton sein bien gonflé respirait le bonheur
Et je l’ai déposé près de ta bouche close.
Tu reposais, tu sais, quand je suis arrivé
Et ton corps dénudé me donnait des frissons
J’avais soudain l’envie d’aimer ces mamelons
S’offrant tout simplement à mes sens enflammés.
Et ce déshabillé ne cachait plus grand-chose
De ton corps adoré que mes yeux admiraient
Les lignes de ton corps, les courbes dessinaient,
Comme tu étais belle endormie lèvres closes.
Un sourire pourtant se laissait entrevoir
Et j’avais une envie, celle de caresser
Le pourtour sensuel, de mes doigts, surligné
Ta bouche que j’aimais embrasser dans le soir.
Ton string me cachait juste ce merveilleux trésor
Là ou est la douceur d’une grotte cachée
Là ou nait le plaisir des amants enfiévrés
Qui se donnent sans fin parfois jusqu’à la mort.
Mais tu étais vivante, tes seins se soulevaient
Au rythme incessant de ton souffle aimé.
Je me suis approché, ainsi agenouillé
J’ai déposé alors sur tes lèvres un baiser.
Tu as ouvert les yeux et ton plus beau sourire
Est venu égayer mon regard amoureux
J’ai vu dans ton regard, un étrange soupir
C’était tout simplement un rêve doux, brumeux.
Le loup 15.09.08