MARQUISE
Madame, il est en toi, sous tes airs de Marquise
Un royaume sucré que tu nommes désir
Il offre à tes émois ce feu qui les attise
Ces frissons sont nouveaux et tu les dis plaisirs.
Tu laisseras ma main prodiguer ses caresses,
Pour effleurer ta peau, te faire frissonner
Et ma bouche viendra par mille et un baisers
T’assurer à jamais de mes folles promesses
Madame, dans le soir, lorsque le jour décline
Tu aimeras sentir courir mes doigts mutins
Sur le chemin ouvert de ta blanche poitrine
Pour t’emporter très loin dans nos rêves câlins.
Sur ton joli corps nu je ferai les esquisses
Du tableau de l’amour aux songes interdits
Avant de m’égarer au fond de tes coulisses
Pour conquérir ce cœur, qui je crois, m’est promis.
En réchauffant ton corps d’un frivole baiser
Je ferai sans répit fondre cette banquise
Qui gelait sans regret tes espoirs oubliés.
Madame tu seras, toute belle en Marquise.
jc blondel