pseudo-sonnet à mon pseudo-marin
Je naviguais depuis un moment, seule sur ma galère
Sans trop rien attendre des hommes,
Lasse d'être courtisée pour se faire croquer sans vergogne
Et ensuite rejetée comme un trognon à la mer.
Et puis ton navire a fini par croiser le mien,
Mon beau capitaine aux yeux bleutés,
Et joyeusement je suis allée m'empêtrer dans tes filets
Me laissant chavirer. Tu étais le marin
A qui j'avais décidé d'offrir le gouvernail de mon coeur.
En bon matelot, c'est tout à ton honneur
De me désirer si peu souvent ;
Les loups de mer ne sont pas des amants présents.
En fait de marin, tu n'en as que les moeurs :
Car tes bottes sont des tiags et ton étoile un ranger.