Pour une amie, ce poème de l'an dernier pour lui dire que les pratiques guérisseuses qui sortent des sentiers battus ne sont pas "idiotes" si elles nous aident à aller mieux.
La thérapeute.
Dans ma tête, déjà presque vêtue de noir,
Aujourd'hui, je renais à la vie à l'espoir.
Future veuve de mon âme, de moi-même,
Je regardais s'éteindre celui que j'aime.
Mais voici qu'un miracle est advenu
Par une thérapeute qui, chez nous, est venue.
Sa pratique, je l'avoue, n'est pas conventionnelle ;
C'est presque une médecine parallèle.
Mais mon amour, par les docteurs abandonné,
Avec elle, de ses peurs, a enfin pu parler.
Quand on souffre, on a d'abord peur de mourir
Suivie, bien vite, d'une vraie peur de guérir.
Du bout des doigts, le tapotant avec douceur,
Elle lui a montré le pouvoir des mots guérisseurs
Qu'on porte au fond de nous comme un don secret
Et qu'on peut, quand on le veut, aller convoquer.
Vous direz peut-être : "quelle fumisterie"!
Mais qu'importe puisque, ce matin, mon amour rit.