DE LA CHUTE DES REINS.
De la chute des reins à la base du cou
Quel lumineux chemin pour un doigt en maraude
Attisant les frissons d'un lourd désir qui rôde
En un corps réclamant le plaisir le plus fou !
Sur l'île de l'amour dans l'océan-bonheur
La douceur de ta peau, le blanc de ton visage
M'invitent chaque nuit dans un fougueux voyage
Pour découvrir sans fin les routes de ton cœur.
Naviguant sans répit par vagues de caresses
Je cherche avidement le galbe de tes seins
Où les tétins dressés me montrent, les coquins
Ton éternel besoin de rêve et de tendresse.
Nous gravissons tous deux, dans l'abri du silence
A petits pas feutrés le sommet du plaisir
Et nous sentons en nous une source jaillir
Celle que le poète appelle jouissance.
De la base du cou vers la chute des reins
Quel fabuleux chemin pour dix doigts en maraude
A l'ombre des frissons c'est le sommeil qui rôde
Il vient nous emporter vers des songes câlins.
jc blondel