Désormais
Le jais de sa chevelure aujourd'hui se pare d'argent,
Sur ses traits tirés, le temps, cruel.
Vous en avez fui les outrages, Monsieur.
Le galbe de ce sein que vous aimiez tant à caresser,
Désormais sommeille,
Seul,
Sous les fines dentelles.
Le vide.
Fidèlement suivant vos traces,
Au creux de ses entrailles.
S'est lové.
Gardien de ses nuits,
Il ne peut,
Pourtant,
Empêcher son cœur de battre.
Et,
Au souvenir d'une voix, d'une brise légère,
De la brûlure d'une étreinte,
Les sillons ,
Dessinés par les ans ,
S'illuminent.
Puis vient la pluie.
Glaciale, imprévisible.
Peut-être cette fois ci,
Purificatrice