Elle a
Elle a dans les cheveux l’ineffable beauté
Qui coule en flamboyant au creux de son épaule
Son sourire amusé sans rien de grave ou drôle
Aurait dû m’alerter sur sa vraie cruauté
Elle a dans son cahier où tout homme est noté
En maîtresse absolue connaissant bien son rôle
Mis mon nom sur lequel elle a pris tout contrôle
Et m’a fait un sujet de sa principauté
Puis elle a décidé de ne me parler plus
Laissant pour m’amuser quelques mots que j’ai lus
Et que je relirai. Elle a, quand je suffoque,
Le visage d’un ange à brûler les miroirs
Le regard éclairé des femmes qui se moquent
Et qui savent partir sans même un au revoir.
18 juin 2008