Les rues lugubres sont hantés de désespoir
La bile suinte entre les parois de torchis
L’odeur des égouts empestent jusqu'aux miroirs
Des engeances de l’ombre aux sinistres appétits
Les brumes ne quittent plus les rues dépravées
Où la volaille humaine hurle à l’agonie
De sinistres cauchemars envahissent les pensées
Des naïfs qui croient trop fort à la vie
La mort fétide est aussi nichée à cette enseigne
Elle envahit les tourments pour qu'elle repaisse
Des pauvres mendiants rongés par la haine
Éclopés de pus et de relents de graisse
Même les rats fuient les caves nauséabondes
Où la nourriture pourrie s’entasse
Et le fumier parfume les débris à la ronde
Des fumées emplies d’ombre vorace
Seul Versaine hume l’arôme des exhalations
Des puanteurs pestilentielles des tranchées
Croquemitaine écervelé il ne fait plus attention
À ce qu’il mange à son déjeuner