Que serais-je sans toi ? (clin d'oeil à Jean Ferrat)Que serais-je sans toi, poésie de mon âme
Mots me réchauffant de leur douce flamme
Que serais-je sans toi, lecteur de mes écrits ?
Tache noire, sur le blanc de la page ? Le silence du cri ?
Par toi, j'ai tout appris sur la prose humaine
Je la pose sur la feuille, pour un jour les confier
A celui ou à celle, dont l'âme sera pleine
Du soleil de l'amour : des textes et des pamphlets
Le regard grand ouvert, acceptant différences
Voyant le mot passion, comme la clef de la chance
Que serais-je sans toi, lecteur de mes écrits?
Tache noire, sur le blanc d'une page ? Le silence du cri ?
Tu m'as appris sans cesse à me remettre en route
Au détour d'un instant, d'un texte à nouveau
A coucher un poème sur le lit de mes doutes
De l'angoisse d'un nul, marquant le point zéro
Pour que naisse de moi, la fierté d'exister
Le plaisir d'être lu, sans jamais publier
Que serais-je sans toi, lecteur de mes écrits ?
Tache noire, sur le blanc d'une page ? Le silence du cri ?
Tu pourrais me mener en des chemins de gloire
Me promettre le rêve d'un destin fabuleux
Tu ne peux que brandir le drapeau de l'espoir
Et me dire, très fort, que l'on peut-être heureux
La tête dans les étoiles, et le nez dans les nues
Poètes, poétesses à jamais bienvenus
Que serais-je sans toi, lecteur de mes poèmes ?
Que des mots sans amour, sans contre partie
C'est pour ce don, que je crie : je vous aime
Que je te dis Merci, à bientôt mon ami...
Anouk