Hôtel particulier (suite)
Je reste un peu bloqué par ses mots et j’attends
Me prenant une main, la pose sur un sein
Je ressens la chaleur de sa peau de satin
Et me glisse auprès d’elle en me déshabillant.
Je sens dans son regard un sourire ironique
Elle doit me juger ou de moi se moquer.
Ai-je donc l’air si bête, je suis désappointé
Mais son sourire vient effacer ses mimiques.
-Je ne me moque point me dit elle soudain
Mais votre accoutrement me semble désuet.
Ne prenez point mes mots comme sujet malsain
Vous me semblez très beau malgré votre complet.
Venez auprès de moi, ne soyez point timide
J’aimerai être aimée et vous serez mon guide.
Mais allez lentement, je suis qu’une fleur
Qui a besoin d’amour pour parfaire mon cœur.
Madame ! Permettez de boire le calice
Qui est caché ainsi au milieu de vos cuisses.
Et que j’aille chercher au doux creux de vos lèvres
Ce cher petit bouton dont bien souvent je rêve.
Monsieur, vous êtes doux, tendre comme un poème
Cueillez donc le pistil dont je vous fais offrande.
Je sens monter en moi une chaleur grisante
Votre bouche et si tendre, mon corps devient bohème.
J’aime à vous caressez, vous sentir contre moi
Et ces doux mamelons que mes deux mains appellent
Viennent s’emprisonner au comble de l’émoi
Entre mes doigts fiévreux vos courbes sensuelles.
Oh Monsieur ! C’est si bon de se sentir aimée
Offrez moi votre corps, venez me soulager
Le feu qui brûle en moi ne pourra point durer
Il me faut votre corps pour ainsi le calmer.
Le loup 02.03.08