J'ai profité de mes vacances au calme pour relire les oeuvres complètes d'Arthur Rimbaud que je n'avais pas parcourues depuis mon adolescence. J'étais persuadée que c'était effectivement de la poésie d'ados rebelles. Alors, j'ai redécouvert Rimbaud sous un autre regard, celui de la désormais adulte pleine d'exprériences et de maturité ( si, si, je suis une adulte, après au niveau des qualicatifs, ça reste à vérifier...j'ai de la bouteille quoi!). Revenons à Rimbaud et plus particulièrement à Une saison en enfer datant de 1873. Ce texte est fabuleux et déchirant, accompli. Je vous donne deux extraits qui résument fort bien l'ambiance de ce long poème en prose.
"L'ennui n'est plus mon amour. Les rages, les débauches, la folie, dont je sais tous les élans et les désastres, - tout mon fardeau est déposé. Apprécions sans vertige l'étendue de mon innocence."
"Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixai des vertiges."