ho'oponopono
Excuse-moi, amie, de t'avoir négligée,
A sauver mon amour toute occupée,
Je t'ai laissée toute seule à lutter
Contre cette maladie qui veut t'emporter.
Je te pardonne, amie, de t'être abandonnée
A cette douleur qui, en toi, si fort résonnait
Que toutes tes forces de vie elle a annihilées
et que te voilà prête, déjà, à nous quitter.
Je te remercie, amie, pour notre amitié
Jamais démentie tout au long des années,
pour nos confidences et nos fous-rires ;
ils resteront en moi de précieux souvenirs.
Je t'aime, ma petite soeur d'éternité,
Encore et encore, et je t'aimerai
A travers l'espace et à travers le temps,
Jusqu'à la fin de mon propre temps.