Madame, j’ose répondre
Verrai-je enfin le jour de cette découverte
Celle qui me plait tant d’enfin vous rencontrer.
J’aurai sur mon veston une rose accrochée
Et ce bouquet de roses qui vous seront offertes.
Pardonnez moi Madame d’avoir du écouter
Tous ces vilains plaisant avec leurs commérages
J’ai honte je l’avoue de croire en ces images
Qui bien finalement m’ont été rapporté.
Je serai donc demain dans ce très beau jardin
Pour découvrir alors la plus belle des fleurs.
Je ne sais si vos mots ont fait battre mon cœur
Mais sachez désormais que le mien est serein.
Peut être serez vous surprise c’est certain,
De mon allure pauvre mais certes distinguée.
Je ne suis qu’un poète de ces mondes effacés
Ou poésies pour Dames n’était point des mots vains.
Dussais-je encourir votre regard sévère,
Ou simplement de vous quelques tendres sourires
Il ne m’est point permis quand bien même j’aspire
De vous aimer sans crainte jusqu’au bout de la terre.
Madame ! Je promets qu’en tant que gentilhomme
Je saurai me tenir, endurer le courroux.
Vous allez me troubler Madame, je suis fou
D’avoir ainsi osé aimer votre personne.
Demain me semble loin et si proche pourtant,
Je ne sais si j’aurai la force cependant.
Simplement de vous voir et poser mon regard,
Sans que mon cœur chavire et ne sombre à vous voir.
Ayez donc la bonté pour moi d’être patiente
Et de me juger lorsque j’arriverai.
Il est dans vos amis certains qui jugeraient
Que vous n’êtes pour moi trop belle et attirante.
Quand vous lirez ces mots je serai près de vous
La nuit sera passée, mes fleurs sur vos genoux.
Je n’ose respirer tant votre doux parfum
Me hante désormais jusqu’au petit matin.
Le loup 21.02.08