J'ai soif des mots, envie d'écrire à l'infini
Mais si noires sont mes pensées, que j'ai peur,
Peur de lire ce que j'aurais écrit dans ma folie
Quand si lourd de poison devient mon cœur
Je ne reconnais plus le regard, qui me renvoie ce miroir
Ni ce corps épuisé, qui a du mal à tenir sans fléchir
Je me sens comme possédé, étrangère à ce corps abîmé
Rongé de douleur, rempli de souffrance, explosé de cœur
Le goût salé, de ces larmes qui coulent tel un fleuve tourmenté
Elles éclosent de mes yeux cernés, comme la lave d'un volcan en activité
Et cette douleur dans ma poitrine, qui m'oppresse et me déprime
Me laissant sans air malgré l'envie de crier, mais je ne peux que me taire
Entre ces quatre murs, le silence se fait tellement lourd
Parfois j'aime ça, mais aujourd'hui ce n'est que désarroi
Je ne sais plus si je vis, si je meurs, je sais plus ou est ma tête ni mon cœur
Parfois ça me fait rire, mais le plus souvent je voudrais mourir
FdL