Tu es arrivée tout doucement, tu est devenue ma confidente
Tu m’as apprivoisée avec le temps, tenant compte de mes craintes
Je t’ai ouvert mon cœur, et mes bras, je t’ai confié mes souffrances
Je t’ai dit ma douleur, mon désespoir, ma peur de l’indifférence
J’ai cru voir en toi, une lueur, l’espoir de m’en sortir
De retrouver dans tes bras, un chemin vers l’avenir
J’ai cru que tu m’aimais, que je pouvais compter pour toi
Que tu voulais m’aider, dans mon sombre désarroi
Tant de fois tu m’as bercée dans tes bras, tant de fois tu as vu ma folie
Tant de fois tu as dû rire de moi, dans ce silence qui me terrifie
Et ce sang qui a coulé, ces cris, et ces larmes que tu as vus
Jamais tu ne m’as jugée, tu n'as bougé, jamais je ne t’ai entendu
Si un jour j’ai cru en toi, aujourd’hui je n’en peux plus
Je me meurs dans tes bras, mais peu t'importe
Je t’aime et je te hais, j’ai besoin de toi et je veux que tu t’en ailles
Je ne sais plus ce que je fais, je me noie dans ton silence et mon esprit déraille
Alors cruel et tendre Solitude, laisse moi un moment de répit
Que je puisse écrire un nouveau prélude, pour redonner de la magie à ma vie
Laisse-moi voyager, un petit moment, ou delà de tes frontières
Croire qu’on puisse m’aimer, tendrement, oublier un peu cette tristesse si amère
FdL