D'où vient cette obstination à prier
Alors qu'il n'y a rien à espérer,
Quant à ce néant on est confronté,
Quant à ce miracle, on doit renoncer?
J'ai juste voulu que mes prières
Atteignent le ciel sans revenir à terre.
J'ai abandonné l'idée du cimetière,
J'ai répandu tes cendres dans l'univers.
Démons du passé, des inutiles regrets...
Trop loin, bien trop loin, tu as voulu avancer
Pour une quête ignoble d'une fausse liberté
Pour t'égarer dans de trop sinistres contrées.
Et la colère!
Plaie dans ma chair!
Plus de prières!