Je penserai encore à toi quand les hivers m’auront alourdie
Entrevoyant ta présence joyeuse dans les jeux du soleil
Puisque les jours s’épuiseront sans toi
Entendrais-je encore l’éclat de tes rires
Noyée de mes pleurs je ne vois plus rien, ne
Sens plus rien, que la morsure de ton départ
Espérant que jamais elle ne s’atténue, puisque je n’ai
Rien que cette blessure qui me rattache à toi
Ainsi que le souvenir de ton sourire
Imprégnant de douleur le temps qui passe
Espoir et bonheur
Nés comme tes frères
Croulent, fanés par ton absence
Or je sais qu’il me faudra
Réapprendre le rêve
En ton nom, en ton honneur
À toi , je croirai, pour toi, je croirai
Toi, petit prince si vite parti
Or que moi, je reste, témoin de ta mémoire
Immortelle en mon âme
Alors, à la dernière aube de ma vie, je penserai encore à toi, priant les étoiles que tu habites...
(Écrit à la suite d'une lecture d'un fait divers sur la mort d'un enfant...)
La tête dans les nuages