L’hiver de force
Les mots se sont givrés
À épuiser de frissons
Les âmes fragiles
Entendue comme le glas
L’heure affaiblie s’endeuille
Tout novembre entre nous
Fige notre petite mort en souvenir
Les corps s’hivernisent
Figés, séparés
Par nos coupables impuretés
Et les mains déliées
Ne s’agitent point pour l’au-revoir
Dans l’espace
La douleur s’évase
S’évadera
Et se dissoudra dans tout nos demains
Alors, condamnable saison
L’hiver, de force
Nous gagnera
P.S. Le titre est maladroitement emprunté à l'auteur québécois Réjean Ducharme