Monsieur, si vos mots….
Je ne connais de vous que ces rimes étranges
Que vous m’avez écrit sans même me connaître.
Ou donc m’avez-vous vu, je ne suis point un ange
Et de vous je ne sais votre nom, mais peut être,
Nous sommes nous croisé dans un joli jardin
Où j’aime à promener lorsque mes pas m’entraînent
Dans un salon huppé ? Sans doute un magasin
Mais j’ai beau rechercher bien que cela me gène
Car être désirée pour moi n’est point problème.
Vous parlez des senteurs, de parfum et de rose,
En effet c’est bien ceux que je porte et que j’aime,
Vous devez me guetter lorsque les fleurs éclosent
Pour ainsi désirer vouloir me rencontrer.
Eh bien soit, je ne sais malgré tout si c’est bien
Mais puisque vous semblez de moi enamouré
Je vais auprès de vous, répondre de ma main.
Mais sachez néanmoins que je n’ai point d’amant
Je ne sais quel jaloux a pu sur moi médire
Et cette accusation m’incite à vous écrire
Qu’en aucune façon, ne le serais céans.
J’ai bien lu vos poèmes et je dois avouer
Que ne vous connaissant je me semble troublée ;
Vous portez dans vos laids, des rimes qui me plaisent
Serai-je bien la seule à qui ces mots s’adressent ?
Puisque vous m’avez vu, vous me reconnaîtrez
Je vous invite donc au parc de Saint Germain
Mais je désirerai que pour moi vous portiez
Quand vous m’apercevrez, des roses dans les mains.
Le loup 20.02.08