Ce texte est un hommage à Daniel Baremboïm, chef d'orchestre Israëlo-argentin qui a réussi à réunir de jeunes musciens israëliens et palestiniens au sein d'un même orchestre...
Musique pour la paix.
Quand deux grands peuples frères se font la guerre,
Jettent sans fin des missiles et des pierres ;
Au nom du même Dieu, répandent la haine,
Seul le démon se rit de cette aubaine.
La terre dont ils sont tous issus est déchirée
Quand un mur de béton vient la défigurer ;
Et Jérusalem n'est plus ville de paix
Quand femmes et enfants se trouvent enfermés.
Pourtant, c'est la voix de l'Eternel qui gémit
Quand, dans l'orchestre, l'archet du musicien,
Sur l'instrument, lentement glisse et frémit,
Et vient réssusciter des souvenirs anciens.
Pourtant, c'est la voix de l'Eternel qui pleure
Quand le soliste, en un très lent staccato,
Qui vient tout exprimer, le chagrin et la peur,
Sous ses doigts agiles, fait sangloter le piano.
Pourtant, c'est l'Espoir de l'Eternel qui renaît
Quand Juifs et Musulmans, ont un même frisson,
Et qu'ensemble, ils partagent à l'unisson
Le vrai bonheur d'une musique pour la paix.