Sous la Plume
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Sous la Plume

Expériences d'écriture d'émotions et de pensées
 
PortailPortail  AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal

 

 Repos

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Poèmes de Pat
plume de Colibri
Poèmes de Pat


Féminin Nombre de messages : 20
Localisation : Ici ou ailleurs
Date d'inscription : 04/01/2008

Repos Empty
MessageSujet: Repos   Repos Icon_minitimeLun 24 Mar - 16:15

Je voudrais un jour déposer mon fardeau
M'arrêter, me fixer, choisir le repos
Avoir une île bien à moi,
Eblouie par les fleurs;
Parsemée d'herbes folles
Un havre qui me ressemble
Mi-masure mi-château
Un jardin bien taillé
Et puis tout à côté
Les plantes en liberté.
Je voudrais un jour avoir une île bien à moi
Donnant sur le grand large
Côté mer, côté vent
Et un regard jeté sur le vert éclatant
La lumière au Zenith
Et l' ombre du matin
Je voudrais un jour m' abandonner enfin .
Revenir en haut Aller en bas
teliss
plume d'Alcyon
teliss


Masculin Nombre de messages : 1922
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2007

Repos Empty
MessageSujet: Re: Repos   Repos Icon_minitimeDim 13 Juin - 18:38

Cette île existe pour chacun, voici le chemin pour y parvenir, un voyage intérieur au travers des éléments ...




Commençons le voyage ...

Nous traversons une épaisse forêt, à la nuit tombante. La terre est ferme sous nos pas, nous sentons sa pression physique sous la plante de nos pieds. Tandis que nous progressons lentement dans la demi-obscurité, nous songeons à l’histoire de notre planète, depuis l’époque où elle n’était qu’une masse de gaz tournant dans l’espace, jusqu’à l’apparition des continents et l’émergence des terres. Un temps indéfini s’écoule, mais tout à coup, au travers des frondaisons nous voyons luire devant nous d’étranges reflets.

C’est une mer dont la surface brillante contraste avec l’obscurité de la forêt. Comme nous nous avançons vers elle, nous sentons sous nos pieds le sol ferme qui devient un sable de plus en plus mou. Un petit esquif s’approche, il accoste sur le rivage. Il nous prend, puis dans l’élément liquide s’élance. Durant notre traversée, nous admirons le jeu incessant des reflets argentés de la pleine lune sur les vagues. Nous songeons que c’est dans cet océan que la vie apparut voici des millions d’années, donnant naissance à toutes les créatures qui peuplent la planète. Nous mesurons toute la puissance et la beauté de cette étendue d’eau.

Mais voici qu’au loin, dans la splendeur bleue, apparait une lumière qui grandit de plus en plus. En nous approchant, nous comprenons que c’est un feu qui a été allumé au bord d’une île pour nous guider jusqu’à elle. Nous débarquons sur la grève, mais avant de poursuivre notre voyage, nous en profitons pour nous réchauffer, nous sécher des embruns , et nous reposer un moment assis autour du feu. Nous songeons que depuis des temps immémoriaux, ce feu représente la plus grande manifestation du soleil, qui dispense lumière et chaleur sur notre planète. Nous sentons son pouvoir générateur nous imprégner.

Puis, des inconnus, des torches à la main, nous font signe de les suivre. Nous sommes guidés vers le centre de l’île, où s’élève une montagne escarpée. On nous indique l’entrée de la sente qui l’escalade à flanc de coteau, en tournant tout autour. Tandis que nous élevons dans les airs, les bruits de la terre s’estompent derrière nous. La végétation devient plus rase, et nous sentons dans l’air mille parfums aromatiques. Au terme de notre ascension en spirale, nous arrivons au sommet. Là est un temple à ciel ouvert, constitué seulement de douze colonnes et de bancs d’albâtre disposés en cercle. Nous nous asseyons. Nous contemplons un moment l’aurore printanière venue de l’horizon des cieux. La brise légère de ces hauteurs caresse notre visage, et nous fait sentir le pouvoir vivifiant de l’air. Nous fermons les yeux, et nous ressentons combien ce principe véhicule en lui-même le souffle de la vie. Mais ici, une étrange douceur baigne l’air palpitant.
C’est la paix, c’est l’amour, c’est l’illumination...
Revenir en haut Aller en bas
 
Repos
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sous la Plume :: ECRITURE :: POEMES :: poèmes de POEMESdePAT-
Sauter vers: