Par peur d'aimer
Tu t'observes lorsque tombe le soir ;
Ton regard qui traverse le miroir
Pour déchiffrer la trame de ta vie
Ne trouve que le vide de la nuit.
Ce gouffre sans fond te terrorise,
T'affole, t'attire et te grise.
Ô se laisser choir sans réticence
Dans un avenir sans espérance.
Perdre la notion du haut et du bas,
Se perdre sans même livrer combat ;
Renoncer avant d'avoir existé ;
Par peur d'aimer, surtout, ne pas aimer !