Diastème, je ne t'aime !

Comme promis Debby, le "poème" que tu m'as inspiré !

Diastème, je ne t'aime !

Enfant de belles dents de lait j'avais,
Blanches, toutes petites et serrées.
Quel bonheur quand elles sont tombées,
Car la petite souris, jamais ne m'oubliait.
J'avais alors un sourire édenté,
Mais ce n'était pas grave, çà allait repousser.

Une par une, elles ont repoussées,
Mais en avant et toutes écartées !
Blanches leur teinte n'ont pas était !
Et ô comble, une dent d'un différent jaune j'avais !

Ah mes aïeuls quel beau sourire je détenais !
De grosses dents pour un petit palais,
Mes dents n'ayant pas la place en avant s'envolaient !
Les enfants de moi alors riaient,
De Bugs Bunny on me traitait.

D'un appareil, on m'a alors affublé,
Dents de fer, alors mon surnom était.
De poitrine point je n'avais,
Jane Birkin aussi on m'appelait.
Après Jane et Bugs parle bien anglais !

Quand enfin, mes dents en place ont étaient,
De ce carcan on m'a retiré.
"Reviens me voir si tes dents re-bougeaient !"
Me dit alors le dentiste pour m'encourager.
Mais par trop mon apparence obnubilée,
De cette prison de fer à nouveau je ne voulais.

Et mes dents de nouveau de s'écarter,
Cette apparence je préférais nier,
Et ma jeunesse, ce défaut cachait.
Et que signe de chance on m'affirmait.

La jeunesse aujourd'hui n'est plus pour me sublimer,
Maintenant d'une vieille édentée j'ai le portrait.
Alors ai-je vraiment de la chance d'avoir les dents écartées ?
Peut-être alors, un jour la chance d'argent posséder,
Afin que ces maudites dents, à nouveau je fasse resserrer !