Tout premier baiser
Ah la douce candeur
D’un tout premier baiser !
Ce n’est non sans peur
Que j’eusse imaginé…
Suivre ton sillage
Venir dérober ta main
Poser mes doigts sur ton visage
Et les faire glisser enfin
Te parler au creux de l’oreille
Tel le bruissement d’une abeille
Avec la douleur de ses ailes
Déposer son souffle, ma belle !
Mes lèvres ne feront plus de murmures
Car un « je t’aime » s’étant envolé
Tu ne seras plus aussi sûre
De mes raisonnables pensées
Effleurant ta peau de pêche
Repoussant ainsi une mèche
Ta nuque avec charme dénudée
Lentement je m’avancerai
Le simple plaisir
De faire languir
Au rythme de ma respiration
Persistante, la folle question !
De mes lèvres parcourant
Le long du menton longeant
Pour hésiter, ambition farouche
L’obsession, ta bouche !
Oseras-tu affronter mon regard ?
Moi je ne pourrai pas,
Juste par hasard,
Te serrer dans mes bras