Un blues à la manière de Jonasz

Une feuille à moitié blanche, une tache d’encre et quelques trous,
Et comme un défi, une tache de vide un peu partout.
Je n’ai jamais su faire de musique, et je ne suis pas doué de sentiments,
Pourtant ce soir j’aurais voulu, des larmes sur mon instrument…

Je voulais tant t'écrire un blues, à la manière de Jonasz,
Comme un esclave de ton amour, comme un vieux black de l’Arkansas…
Mais je ne sais pas écrire de musique, et je ne suis pas très habile,
Je n'ai pas trouvé le bon ton, car tu n’étais pas Lucile…

Je ne voulais pas que tu me voies, juste comme ça pour un jour…
Je voulais que tu danses comme une gitane, en piétinant mon amour,
Je voulais te faire tourner comme Django, et te porter au plus haut
Mais en musique comme avec toi, je n’avais pas le talent qu’il faut.

Je voulais tant t'écrire un blues, à la manière de Jonasz,
Comme un esclave de ton amour, comme un vieux black de l’Arkansas…
Mais je ne sais pas écrire de musique, et je ne suis pas très habile,
Je n'ai pas trouvé le bon ton, car tu n’étais pas Lucile…

Une feuille complètement noire, comme les choristes dans ma tête,
Ca y est, je le tiens plein d'espoir, ma clé de sol est à la fête…
Mes doigts courent sur ton corps en cherchant la double croche,
Et une caisse claire brosse ton souffle, le bonheur est si proche.

Je voulais tant t'écrire un blues, à la manière de Jonasz,
Comme un esclave de ton amour, comme un vieux black de l’Arkansas…
Mais je ne sais pas écrire de musique, et je ne suis pas très habile,
Je n'ai pas trouvé le bon son, car tu n’étais pas Lucile…

Une feuille complètement grise, une tache de sentiment et quelques trous,
Et comme un défi, des souvenirs un peu partout.
Mes doigts ne joueront jamais de piano, je suis trop gauche pour une Gibson.
Pourtant chaque jour mon micro pleure, c'est ta voix qui y résonne

Je ne suis pas doué pour le blues, je laisse ça à Jonasz
Je suis esclave de ton amour mais ne connais pas l'Arkansas
Et si je ne fais pas de bonne musique, que je ne suis pas très habile
C'est que le ton était le bon, mais que tu n’étais pas Lucile…

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