DES SYMPHONIES
Par le son du clairon qui monte crescendo
La musique renait pour nous faire un concert
En réveillant les jours par un vieux concerto
Pour dérider un peu ce monde et son désert.
La sonate d’un soir au centre du village
Fera rêver les gens sous un rayon de lune
Avant de s’en aller sur le bord du rivage
Folâtrer sans regret sous l’abri de la dune.
Ces refrains d’un instant estompent doucement
Tous ces nuages noirs qui gâchent nos envies
Ritournelles d’un temps, aubades d’un moment
Qui donnent aux bonheurs l’accent des symphonies.
JC BLONDEL