Biographie de Dominique Reznikoff (Dominique)

Citation :: Dominique Reznikoff est productrice et réalisatrice de télévision, mais aussi romancière." L’Ile des seigneurs" a reçu le Prix Saint Exupéry et Le Calife désabusé, le Prix Roland Dorgelès.
Dans "Un démon nommé migraine", elle nous plonge dans le combat acharné d’une migraineuse contre sa souffrance, transformée en un personnage diabolique. Mais surtout, cette souffrance récurrente donne à l’auteur l’occasion de se pencher sur sa vie, son enfance au Maroc, la guerre, le débarquement des Américains, la découverte de la France, pays de son père, la nostalgie du pays maternel. Les désirs déçus et les frustrations de l’existence, terribles alliés de cette maladie, qu’il faut connaître pour tenter de la déjouer.

Principaux ouvrages :

Les Cavaliers de la soif (1974)

Le Calife désabusé (1979)
Au 10éme siècle, sur le royaume andalou alors au faîte de sa puissance, règne dans toute sa gloire le calife El Hakem. Il est le sommet du monde, il est béni chaque jour en plus de 6000 mosquées, il règne sur son royaume comme Dieu sur l’Univers et pourtant il déclare : « A présent qu’il est l’heure de me quitter moi-même, je déclare avec simplicité que je suis absent de toute cette gloire. L’homme que je suis ne possède rien. Tandis que sur mon passage, les foules s’écartent en silence, j’avance, sachant que je ne suis rien… »

L'île des seigneurs (1985)
en collaboration avec Nathalie Reznikoff

Judas Iscariote (1993)
Soldat employé à la surveillance du Temple, Judas reçoit un jour cette mission : suivre un nommé l'absolu, dont les faits et gestes inquiètent les autorités juives, qui redoutent les représailles des Romains. En ce temps-là, en effet, la Palestine est occupée. Mais la Galilée s’agite, et le "nouveau venu" pourrait bien prendre la tête d’une révolte...
Le roman de Dominique Reznikoff débute au moment où Judas se met en route. Il s’achève peu après l’épisode du Jardin des Oliviers. Dans l’intervalle, une aventure qui nous semblait familière tout à coup s’éclaire d’une interprétation résolument neuve.
En très fine lectrice des Ecritures, en historienne soucieuse d’examiner le contexte, en narratrice habile à rendre les événements, Dominique Reznikoff fait revivre l’énigmatique figure du "traître". Pour aboutir à cette évidence stupéfiante : Judas n’est pas coupable.

Un démon nommé migraine (2002)
La narratrice, atteinte de migraines terribles, nous raconte son calvaire et son parcours du combattant pour vaincre la maladie, les médicaments trouvés en France ou cherchés à l’étranger, l’homéopathie, la course aux spécialistes, aux médecins chinois du Ying et du Yang, aux guérisseurs, aux marabouts ou aux psychanalystes, les miracles qu’on attend de la religion, les régimes, les espoirs et les rechutes.
Elle fait de cette maladie un véritable démon qu’elle combat sans cesse, qu’elle terrasse un moment, mais qui revient en force, les ruses pour l’anéantir et les causes diverses qu’elle apprend à saisir, au fur et à mesure des questions posées par les médecins, chaque migraine étant spécifique à chacun.
Combat inégal contre un Diable qu’elle finit par vaincre.

(sous réserve de modification ou rectification par l'auteur)