Partir, s'envoler.
Mon amour, des mois déjà que tu es parti ;
Ton âme s'est envolée, ton corps endormi...
J'ai baisé tes lèvres et caressé ton front ;
Vivre toujours, sans toi, me semblait un affront.
En moi, j'ai senti grandir le vide, la peur
Et mon coeur était comme saisi de stupeur.
J'avais perdu mes mots dans ce grand silence
Qui est la forme ultime de l'absence.
Mais, tant de beaux messages me sont arrivés,
Des messages de tendresse et d'amitié ;
A travers eux, je t'ai senti et retrouvé ;
C'était comme si tu ne m'avais pas quittée.
Et, aujourd'hui, je ne me sens plus si seule ;
Je sais que tu reposes en ton linceul
Mais, ce n'est que pour un instant ou une éternité ;
Qu'importe ; un jour, je viendrai te retrouver.