Maman
Un peu plus chaque jour mon image s'efface
Je voudrais tenir ta main mais tu recommences
A gravir le chemin d'une autre existence
Où je sens peu à peu que je n'ai pas ma place
Tu as veillé sur moi et mon tour est venu
De regarder partir celle qui fut mon ange
Sur ce chemin étroit où la raison dérange
Le présent le passé d'un royaume inconnu
Ô Maman dans ton nouveau monde où jeune et belle
Dans ce pays ou tes rêves sont sans retour
Tu souris et te perds dans ces jolis détours
Quelque part là bas dans ton enfance éternelle
Maman est toujours avec nous, mais la maladie d'Alzheimer nous l'a déjà enlevée.